Paul Lauté, Noyon en ruines : place au blé et rue des Deux Bornes, 1919, musée du Noyonnais, MN 832
“Soyez courageux, fermes mais prudents et calmes, d’une loyauté qui ne puisse donner prise à aucun soupçon, et souvenez-vous toujours que nous sommes tous solidaires les uns des autres.”
Ernest Noël, Maire de Noyon le 14 décembre 1914
Ville occupée, ville libérée puis ville détruite, Noyon a été durement touchée par la Première Guerre mondiale. A l’annonce de cette guerre inévitable, la ville est rapidement prise par les Allemands, qui instaurent un régime militaire jusqu’en 1917, année où l’ennemi se retire vers le Nord. Mais 1918 est fatale pour Noyon, qui est de nouveau occupée. Les combats font rage au Mont-Renaud, s’accompagnant de bombardements dévastateurs. A la libération, près de 80% du bâti est détruit ou endommagé. Noyon devient une ville sacrifiée, une ville martyre.